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Dans ma dernière lettre, je te parlais de l’importance d’observer et de connaitre ton degré d’épuisement et comment te reconnecter à ton corps. Aujourd’hui, je vais te parler plus précisément des différentes fatigues.
Au programme
Introduction
Les 7 types de fatigue et de repos
Comment écouter ces différentes fatigues
“Je me reposerai quand … ” Vraiment ?
Introduction
Il y a quelques temps, je suis tombée sur une vidéo de Petit Bambou. Marine Colombel, psychiatre, autrice et contributrice Petit Bambou y parlait des différentes fatigues et modes de repos.
Comme j’ai adoré, je te résume ici ce qu’elle dit.
Spontanément, on a tendance à minimiser l’épuisement et les effets qu’il a sur notre corps et notre mental. D’ailleurs, on peut distinguer jusqu’à 7 fatigues. Et tu le dis peut-être parfois toi-même : “Je ne suis pas fatigué.e physiquement mais mentalement”. Ou inversement et autre selon la situation.
Comment ça “selon la situation” ?
Eh bien, la fatigue n’est pas forcément globale. Elle peut survenir sous plusieurs formes selon quelle partie de notre vie va être sollicitée dans la journée. Voyons ça de plus près.
Les 7 types de fatigue et de repos
La fatigue physique
C’est celle à laquelle on pense toujours. Elle survient si tu as beaucoup sollicité ton corps dans la journée, si tu as peut-être fait du sport, si tu as peut-être aussi pris des postures longues qui pouvaient être fatigantes.
☞ Apprend à aller écouter ton corps et à lui faire du bien. Il y a des exercices de respiration et d’étirements spécifiques, où tu vas favoriser la récupération musculaire et corporelle et récupérer de la mobilité.
De mon côté, j’éprouve une grande fatigue physique lorsque je reviens du cours de Lindy Hop et/ou d’un bal où j’ai dansé comme une diablesse pendant 2h. En rentrant dans mon cocon verdoyant, j’aime faire un temps calme, masser mes jambes, faire des étirement doux et m’hydrater. Le lendemain, je ne ferai pas d’activité physique pour me reposer pleinement.
La fatigue sensorielle
C’est lorsque tu es dans un environnement qui sollicite beaucoup tes sens. Cela peut-être un centre commercial, un concert, une zone de travaux, une cours de récré (j’y pense là en ayant entendu les enfant hurler à cause du tonnerre. À toutes celles et ceux qui travaillent dans une école primaire, force à vous !).
☞ Tes sens vont avoir besoin d’un vrai repos. Tu peux alors t’exercer à la méditation en pleine conscience, c’est-à-dire te concentrer sur ton corps à l’instant T, dans un environnement calme et reposant. Cela permettra à tes sens de se fermer et de se reposer.
La fatigue mentale
Tu as beaucoup sollicité ton cerveau dans la journée, tu as fait beaucoup de tâches différentes, parfois même du multitâche, tu as peut-être fait des choses assez complexes ou résolu des problèmes difficiles. Au bout d’un moment, ton cerveau va saturer et va dire stop, “L’attention, j’en peux plus. La mémoire, j’en peux plus. J’ai de la fatigue mentale.”
☞ Ton mental ne s’arrête pas au moment où tu as arrêté tes activités et il va continuer à fonctionner et piocher dans ton énergie. Reposer ton cerveau va donc consister à apprendre à te défusionner du mental, en ne faisant rien qui demande de la réflexion et sur laquelle tu vas te concentrer sans analyser ni chercher la performance : lecture simple, jardinage, marche lente, yin yoga et même décortiquer des crevettes (étonnement relaxant, je te l’assure).
La fatigue émotionnelle
Le trop plein émotionnel vient lorsqu’on a une journée difficile. Tu as peut-être vécu des moments intenses, avec des émotions fortes. Cela a pu être de la colère, de la tristesse, ou pourquoi pas de la joie.
☞ Ici tu vas apprendre à tes émotions à se calmer, à revenir dans un fonctionnement un peu plus normal. La cohérence cardiaque, centrée sur le souffle, aide beaucoup car elle permet de se recentrer sur le corps et à revenir dans l’instant.
Mon astuce discrète : tu peux aussi discrètement frotter doucement ton pouces et ton index l’un contre l’autre, te concentrer sur ce toucher doux puis sur le poids de tes pieds au sol. Une technique que j’ai testée et fortement approuvée lors d’une crise d’angoisse dans un magasin une journée de manifestation.
La fatigue relationnelle
Tu l’as sûrement vécu, les relations peuvent provoquer énormément de lassitude. Soit parce que tu es en conflit avec quelqu’un, et tes valeurs sont en contradiction avec les tiennes et tu ne te sens pas écouté.e.
Soit parce que tu dois soutenir un proche ou quelqu’un que tu aimes qui est en difficulté. On a alors tendance à souffrir avec lui, et parfois même à avoir le syndrome du sauveur, mais si l’on fait cela, on n’est pas dans une attitude où on va pouvoir aider l’autre à s’en sortir.
☞ Le repos relationnel, c’est donc faire un pas vers les autres, mais en pensant à soi en premier.
C’est dire stop quand le conflit avec l’autre est insolvable et que l’on doit prendre du recul. C’est accompagner l’autre, sans porter ses valises. C’est dire stop, quand la situation de l’autre nous dépasse pour lui proposer de se tourner vers un.e professionnel.le compétente (de surcroît, payé.e pour cela).
La fatigue existentielle
Elle n’arrive généralement pas du jour au lendemain car, elle touche le sens de notre vie. Il y a des moments de ta vie où tu ne sais pas pourquoi tu es là, où tu ne sais pas ce que tu fais, où tu te sens vide. Tu es dans une sorte d’absurdité qui fait que tu es extrêmement lassé.e par tous tes choix, parce que tu sens que tu n’es pas à ta place.
☞ La méditation joue ici un rôle beaucoup plus sur la durée. Elle va t’apprendre à te recentrer, à te faire réfléchir sur ce qui est vraiment juste pour toi. Sur ce qui fait sens pour toi. Cette réflexion te permettra de sortir de cette fatigue existentielle pour t’épanouir dans ton mode de vie.
Mon expérience : lors de mon burn out doublé d’une sévère dépression, la méditation dans le mouvement centrée sur un sujet, le shiatsu, le coaching et la psychologie m’ont permis de mieux écouter mes valeurs, mes envies, mon corps, mes limites et mes aspirations. J’ai vécu une sorte de renaissance, comme une graine qui germe après un incendie.
Le repos créatif
Le surmenage créatif arrive quand on doit répondre à un problème ou avoir des nouvelles idées. Cela veut dire que pour réussir à trouver une solution, tu dois mettre en place beaucoup de choses pour arriver au but et donc dépenser beaucoup d’énergie mentale.
☞ Pour reposer ce mental en action, je t’invite ici à prendre du recul et à utiliser un mode beaucoup plus proche de l’inconscient, le mode intuitif. Qu’est-ce qui te vient en premier, sans analyse ni jugement ?
Comment écouter ces différentes fatigues
Je t’en avais parlé dans la lettre précédente sur les 3P, la première chose à faire pour identifier ton niveau d’éreintement, c’est de te poser, de ne rien faire, et surtout d’aller écouter ton corps car il ne ment pas et il ne minimise pas.
Et la fatigue, comme tous les troubles, elle s’exprime d’abord par le corps, même si le cerveau en est à l’origine.
Quand on est éreinté.e, il y a la partie qu’on va avoir sursollicité qui va s’exprimer. Mais cela peut s’exprimer de plein de façon dans ton corps. Cela dépend de ton histoire, de ton vécu, de la relation que tu as avec ton corps.
“Je me reposerai quand … ” Vraiment ?
Combien de fois ai-je entendu cette phrase ! Elle me fait tiquer à chaque fois.
Il y a au choix “Je me reposerai quand …” :
je serai à la retraite.
j’aurai fini ce dossier.
les enfants auront grandi.
les examens seront passés.
la santé de mon/ma partenaire ira mieux.
etc. etc. Je te laisse compléter.
Mais pourquoi attendre ? Pourquoi pas tout de suite ? Pourquoi ne pas profiter de ta pause café, sans café, et prendre le temps de respirer et de te recentrer ?
J’entends aussi souvent : “J’ai pas le temps”. Mais, comme me l’a un jour dit mon professeur de Français au collège :
“Il ne s’agit pas d’avoir le temps, mais de prendre le temps.”
J’ai toujours gardé cette phrase en tête et son sens a évolué au fur et à mesure où j’ai grandit.
Car l’essentiel dans cette phrase, c’est de choisir ce que tu priorises et il est peut-être là, le travail que tu dois faire quand tu es harassé.e. Faire le choix de ralentir et de te reposer.
Voilà pour cette édition. À toi maintenant. Dans quelle fatigue t’es-tu reconnu.e ? Et qu’as-tu mis en place pour te reposer ?
Affectueusement 🌱
Emilie ~ Ma Pause Slow
En attendant la prochaine édition, tu peux :
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Lire et relire 3 des éditions les plus lues : #9 - Le wu wei et le lâcher-prise ; #14 - No pain, no gain vs. travail intelligent ; #8 - L’expérience des autres est le peigne des chauves.
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